lundi 14 novembre 2011

Quand je lis...


J'aime beaucoup lire... mais pas tout le temps en fait...

C'est vrai, il s'agit chez moi de folies assez périodiques... et quand ça me prend j'ai un peu de mal à m'arrêter je lis trois ou quatre livres d'affilé... et puis un jour je me calme sans raison particulière et là, je peux avoir sous les yeux le plus magnifique des bibliothèques...rien n'y fera je serai incapable de me concentrer sur une page!

Depuis mon hospitalisation, étant donné que j'ai pas mal de temps à tuer durant mon arrêt maladie, je lis... A l'hôpital j'ai du lire un livre et demi... Et puis il m'a fallu une semaine ou deux pour reprendre le cours de l'histoire...

J'ai entamé hier le dernier livre inconnu de ma p'tite collection personnelle qui s'intitule "Les Déferlantes"...ce qui veut dire que si j'en viens à bout aussi rapidement que pour les précédents et que mon envie de lecture perdure...je vais me retrouver sans rien à me mettre sous la dent (ou plutôt sous les yeux) et je vais tourner en bourrique...

Depuis ce matin, je sillonne donc les pages internet afin d'avoir quelques bons ouvrages à ajouter à ma liste afin d'aller dès que possible me faire une petite réserve pour mes fringales de lecture!

J'ai pour l'instant repéré:

Quand souffle le vent du nord
- Daniel
Glattauer
La septième Vague - Daniel Glattauer
Dernière Escale
-
Jaes Patterson
Ma fille, qui es-tu
? -
Margaret Leroy
Le
chuchoteur - Donato Carrisi
Un heureux
événement - Eliette Abécassis
Cette
nuit-là - Linwood Barclay
No et moi - Delphine Vigan
Encore une danse
-
Katherine Pancol

Je ne sais pas encore lesquels acheter en premier lieu...d'ailleurs si vous avez déjà lu certains de ces livres ou même si vous en avez d'autres en tête n'hésitez pas à me les conseiller... !

mercredi 9 novembre 2011

Le travail c'est la santé...





Oui oui oui...on connaît la chanson!


Ces derniers temps, parmi la quantité de questions qui se bousculent dans ma tête, je pense beaucoup à mon job!


Il faut savoir que pour parvenir à dénicher celui-ci, il m'a fallu environ un an et demi d'envois de C.V. et de lettres de motivation ...


En effet, j'ai d'abord travaillé en tant que secrétaire/assistante-comptable dans un call center durant deux ans...pour des raisons obscures que je ne développerai pas j'ai perdu cet emploi et ai du me relancer dans une recherche active...


Après un entretien sans suite en juillet j'ai été embauchée en septembre en l'étude d'un huissier de justice en tant que secrétaire polyvalente & comptable...


Malheureusement, après à peine trois semaines de travail... J'ai fait l'embolie pulmonaire qui me rend incapable de travailler depuis un mois...


Mais qu'en adviendra-t-il de mon job?


Je suis lucide... et je suis consciente qu'ayant besoin de personnel il pourrait se séparer de moi... Avoir un CDD de six mois durant lequel on est absente presque 2 mois...c'est pas hyper crédible... C'est vrai que je n'ai pas eu un simple rhume et que je n'ai pas choisi...d'ailleurs avant d'aller aux urgences j'ai bossé ma journée complète...mais je ne pourrais pas lui en vouloir de mettre fin à toute collaboration...et si ce n'est pas lors de mon retour ...il pourrait très bien ne pas renouveler mon contrat en mars prochain...


Au-delà de ça , quel intérêt aurait-il vraiment à me licencier...il aurait à recommencer une formation de A-Z, il perdrait l'avantage du plan d'embauche, il devrait recommencer toute la paperasse... Tout ce qui l'intéresse c'est qu'il n'ait pas à s'occuper de l'encodage... !


Alors j'espère... j'espère que ce job si difficilement trouvé...ne sera pas si rapidement perdu...




Seul le temps nous le dira!

mercredi 2 novembre 2011

Mais dans ma tête...


Ca a été un schéma un peu différent...
J'étais fatiguée parce que je rentrais du boulot, que la nuit précédente je n'avais pas pu dormir à cause de mes douleurs...et celles-là continuaient d'ailleurs à m'épuiser...

J'étais blasée de voir le monde qui attendait aux urgences...et je réfléchissais à ce que j'allais préparer pour le dîner en rentrant... parce que comme l'année dernière je pensais qu'on allait me remballer en me disant que j'avais une broncho-pneumonie...

Puis au fur et à mesure des examens la tension est montée... après les radios quand elle m'a dit qu'on allait me faire passer un scanner car il était possible que ça soit plus qu'une pneumonie... ça a commencé à bien se bousculer dans ma tête... même si, épuisée par la fatigue je me persuadais que ce n'était pas une embolie... je me disais que ça n'arrivait qu'aux autres...

Puis une fois passée au scanner quand on elle a fermé les portes pour me dire qu'ils s'agissait de cette fiche embolie massive... je n'avais plus de souffle... je ne comprenais plus rien... mes yeux allaient dans tous les sens en cherchant le réconfort de SES yeux... ses yeux qui comme lui sont restés calmes... Et là j'ai pleuré, j'ai pleuré de fatigue, d'angoisse... et je n'entendais plus rien...

Mes parents sont arrivés je les ai vu quelques minutes...ils m'ont embrassée sans pouvoir venir avec moi...et là au fond je pense que je ne réalisais pas trop... jusqu'à ce que je me retourne sur mon brancard pour les regarder et que j'ai vu maman fondre en larmes... parce qu'elle ne pensait pas que je la verrais.... et là quelque part dans ma tête j'ai compris que c'était mal parti... et que peut-être je ne les reverrais pas...
Chéri m'a accompagnée jusqu'aux portes des soins intensifs où il a du me laisser... il m'a embrassée je lui ai dit que je l'aimais et de leur dire que je les aimais aussi... j'ai du lâcher sa main et j'ai perdu les pédales...

5-6 Médecins autour de moi qui me déshabillent et me mettent des électrodes partout et ma tension a 18-19, mon corps qui tremble sans comprendre... l'impression de regarder quelqu'un d'autre subir tout cela...

Et c'est là que j'ai commencé a me dire...que peut-être ça s'arrêterait là... et que je ne voulais pas... que j'étais à quelques jours de mes vingt-quatre ans et que je n'avais encore rien vécu avec lui... Que j'allais blesser mes parents, ma famille à jamais, ... que je voulais qu'on ait notre maison, que je voulais des enfants... que je n'avais encore rien pu faire... que je ne l'avais pas encore aimé assez...que je n'avais pas encore été aimée assez...
J'ai réalisé qu'il était hors de question que je parte cette nuit... que c'était pas le moment...
Et je me suis calmée.. sans doute avec l'aide du demi Xanax qu'on m'a donné pour me relaxer ( :-/) et faire descendre ma tension...

Et j'ai attendu, j'ai vu le sang les hématomes se former et le sang tenter de sortir par les trous laissés par les tentatives de prises de sang... j'ai vu les infirmières se regarder et avoir peur... Mais je suis restée calme en me disant que ça irait que ça allait s'arrêter... On m'a compressé les hématomes avec des bandages aux poignets, dans les plis des bras... j'étais assise dans un lit je ne pouvais pas bouger, et j'ai attendu encore et encore que le matin arrive...
Il semblerait que je me sois assoupie puisque j'ai été réveillée par l'infirmière de nuit qui est venue me dire au revoir...et là je me suis dit... OUF... JE SUIS TOUJOURS LA!

Ils venaient tous me voir régulièrement et ont tout essayé pour que je me sente au mieux, que je n'aie pas trop le cafard...je suis restée calme... j'ai attendu patiemment 14h30 pour mes visites... j'ai entendu les pas dans le couloirs, je les ai reconnu... et je les ai revu... simplement j'avais encore droit de passer du temps avec eux... alors que l'espace de quelques minutes, quelques heures j'ai cru que c'était fini...